Monsieur Pujol était un ancien mineur passionné. Il a collectionné des objets durant des années. En 2014, après sa disparition, sa famille est entrée en contact avec le Musée-mine départemental afin de nous léguer sa collection.
Concrètement, de quoi est-il composé ?
Le fonds est composé d’environ 220 minéraux, d’une documentation variée (coupures de presse, reprographies), de deux grandes vues de la Découverte et de trois médailles. C’est un fonds hétérogène et intéressant car il offre une vue globale des exploitations minières tarnaises.
(NB : les minéraux de sa collection proviennent de différentes exploitations tarnaises comme Mont Roc, Le Burg, Carmaux etc…)
Quelles sont les étapes de traitement ?
D’abord, j’ai essayé de visualiser tous les objets, car ils n’étaient pas forcément au même endroit. Certains étaient en exposition, d’autres dans les galeries ou encore dans nos différentes réserves. Ensuite, j’ai commencé par « le plus facile » en termes de descriptif pour dégrossir : je suis passionné de géologie depuis que je suis petit alors pour moi c’était les minéraux et fossiles.
Tout ce travail demande une grande organisation et personnellement, c’est la partie investigation qui me semble la plus intéressante. Après, bien entendu, quand on est au 200e fossile le travail est moins palpitant. Mais on fait des découvertes au fur et à mesure.
On a plusieurs gestions différentes du fait de l’hétérogénéité du fonds. Les documents et les minéraux ne vont pas être stockés au même endroit car ils nécessitent des conditions de conservation différentes.
Quel est l’avenir du fonds ?
Une des finalités sera peut-être d’ouvrir la base de données au public (universitaires ou passionnés) sous la forme d’une plateforme comme on peut en trouver dans les services d’archives par exemple.