A cet emplacement se trouvait le puits n° 3 foncé à partir de 1900 pour augmenter la production des puits de Cagnac. Ce puits est mis en service en 1905.
Le puits n°3, comme les puits n°1 et n°2, fait partie de la Société des Mines d’Albi qui sera nationalisée et regroupée avec la Société des Mines de Carmaux en 1946 pour devenir le Groupe Tarn des Houillères du Bassin d’Aquitaine.
Il se situe à 720 mètres en contrebas des puits n°1 et n°2 de Camp Grand et à proximité de la voie ferrée - d’où son nom « Puits de la gare ». Jusqu’en 1958, le charbon qui en est extrait est acheminé vers le site de Pélissier pour être trié, calibré, puis transformé à la cokerie avant d’être expédié par voie terrestre ou par la gare de la Madeleine. Cette même voie de chemin de fer reliant le puits n°3 à Pélissier permet également aux mineurs de se déplacer entre leur lieu de travail et leur domicile (à Albi ou Cagnac).
En 1958, le puits n°3 est relié par le fonds au Centre de Préparation des Charbons à proximité des puits de la Tronquié (Blaye-les-Mines) où se trouve désormais le seul lavoir du bassin.
L’usine de Pélissier est démantelée et les terrains sont vendus par la suite à EDF pour la construction d’une centrale thermique. Le puits n°3 est toutefois entretenu, notamment pour la circulation du personnel, jusqu’en 1979. Son activité est définitivement arrêtée en 1982 et l’ensemble du site est démantelé. Aucun vestige ne subsiste aujourd’hui.